Aurélie Lesquoy-Simonin 
Psychologue clinicienne
Psychothérapeute (ARS)
Praticienne et Superviseure EMDR, accréditée Europe, 
à Toul près de Nancy.

Cabinet de psychologie
au centre de Toul (54)
03 83 43 33 58

Votre psychologue clinicienne et psychothérapeute à Toul

Aurélie Lesquoy-Simonin est une psychologue clinicienne et psychothérapeute spécialisée en psychothérapie EMDR installée à Toul en Meurthe-et-Moselle.

Le Mot d’Aurélie Lesquoy-Simonin
Je vous reçois à mon cabinet de Toul pour les traitements des souffrances de l’enfant et de sa famille, des adolescents, des adultes et des couples, en vous apportant un accompagnement, un soutien, afin de surmonter vos difficultés récurrentes ou passagères.
 
Mon cabinet est situé 7 rue Béranger à Toul, à 2 pas du parking de la République.
Les consultations se font uniquement sur rendez-vous en contactant le 0383433358.
EN SAVOIR PLUS

Mon cursus

Après un D.E.S.S. en Psychologie clinique et pathologique à l'Université de Nancy, je me suis formée à la psychothérapique analytique. J'ai exercé en C.M.P. Adultes, en psychiatrie de liaison, aux urgences, ainsi que dans des structures pour enfants et adolescents.
Je suis formée à la psychothérapie E.M.D.R. (Diplôme Universitaire en Psychothérapie E.M.D.R., psycho-traumatologie et compléments psychopathologiques, Université Lorraine), qui est une thérapie par le traitement adaptatif de l'information et qui permet de traiter les souvenirs traumatiques chez l'adulte et l'enfant.
Elle est présentée en détail, avec des réponses à vos questions les plus fréquentes et des présentations vidéos, sur le site www.emdr-france.org.
Un Diplôme Universitaire en Prise en charge des enfants, des adolescents et des familles vient compléter ma formation, ainsi que le D.U. Approches de la Pleine Conscience et Introduction au programme M.B.S.R. de réduction du stress basé sur la pleine conscience.
Je suis également Superviseure EMDR accréditée Europe et co-auteure du livre "Questions-Réponses à mon Superviseur. Réussir mes premiers pas de thérapeute EMDR en 31 questions", à destination des collègues en cours de formation ou formés à la psychothérapie EMDR.
Et aussi de l'ouvrage "Questions-Réponses à mon Thérapeute EMDR. Comprendre la Thérapie EMDR en 10 questions.", préfacé par Dr Olivier Piedfort-Marin, président EMDR Europe. 
Il recense les 10 questions les plus fréquemment posées par les patients au gré des consultations.
Nous argumentons avec ma collègue les réponses d’un point de vue clinique et technique en restant toujours au plus près de la créatrice de l’EMDR, Francine Shapiro ✨
Cette fois-ci le livre est destiné aux personnes qui hésitent encore à se lancer dans la thérapie ou qui sont en cours de suivi, et à tous les curieuses et curieux qui se posent des questions (futurs stagiaires avant la formation, soignants pour les orientations…).
Il se veut simple et accessible pour tous.
Il est disponible sur toutes les plateformes que vous connaissez (Amazon, Fnac, …).

Voici le lien direct Bod pour le trouver :
https://librairie.bod.fr/questions-reponses-a-mon-therapeute-emdr-lesquoy-simonin-aurelie-9782322550548

A mon cabinet ou en visio, je propose des supervisions d'accréditation pour préparer au mieux les collègues qui viennent de se former à l'EMDR et qui ont suivi la formation Francine Shapiro dans les 4 écoles certifiées par l'association EMDR France, dont je fais partie, à leur accréditation, pour être accrédités Europe.
L’accréditation garantit la qualité du travail du praticien et atteste que le cursus est réglementaire.
Tous les 5 ans les praticiens EMDR doivent attester d’heures de formation continue et de supervision pour être réaccrédités, ce qui garantit la qualité de leur travail et un haut niveau de compétences.
L’association EMDR France est la seule à pouvoir délivrer et protéger le titre de praticien EMDR Europe. Sur l'annuaire de l'association, vous trouverez l'ensemble des thérapeutes adhérents de l'association.
Ainsi, face au développement de l'offre EMDR, la Commission d’Ethique et de Déontologie de l’association EMDR France invite le public à être vigilant quant aux labels EMDR qui se multiplient et qui induisent en erreur les patients.
La garantie d’un professionnalisme correctement formé et supervisé dépend de la mention protégée d’une « accréditation EMDR Europe ».

J'ai fait partie de l'équipe du pôle consultation du Centre de Recherches, Formations et Consultations Pierre Janet à l'Université de Lorraine de Metz, où j'étais chargée de cours en Master de Psychologie et aujourd'hui je m'investis dans l'association EMDR France dans la commission  Formations Comfor et la commission EMDR pour Tous, dont une des missions est de développer le groupe en EMDR pour permettre de prendre en charge le plus grand nombre de personnes qui en ont besoin.
L'objectif de l'association EMDR France est d'établir, de maintenir et de promouvoir les plus hauts standards d'excellence et d'intégrité dans la pratique, la recherche et la formation EMDR.

Par ailleurs, je propose également des groupes de visio d'1h30 pour les professionnels de l'accompagnement, c'est-à-dire tous les soignants installés en libéral, travaillant en institution, étudiants et en cours de formation, pour prévenir le burn-out du soignant, l'épuisement émotionnel, le traumatisme vicariant et secondaire, pour eux et pour nous tous car nous avons besoin de nos soignants. 
Dans cette dynamique de prendre soin de soi, c'est prendre soin de l'autre également, j'utilise des protocoles de groupe en EMDR et je me sers de la contenance du groupe et la puissance du lien pour activer les processus de régulation émotionnelle que nous avons tous et développer l'auto compassion. Libéré.e.s des fausses croyances sur soi (je suis nul.le, pas à la hauteur, impuissant.e, démuni.e, je n'ai pas le choix, c'est ma faute...) et des affects associés (colère, tristesse, honte...), qui conditionnent nos réactions comportementales et émotionnelles au quotidien, nous pouvons préserver notre santé physique et mentale et retrouver une relation plus bienveillante vis à vis de soi-même et des autres.

Passionnée par la psychotraumatologie et soucieuse d'être au plus près des nouvelles recherches en psychothérapies qui amènent au changement, l'accès à nos ressources et à la guérison, je m'inscris dans un processus de formation continue. 
Je suis formée entre autres à la théorie de l'attachement, des états du moi et à la théorie de la dissociation structurelle de la personnalité,  mais aussi à la thérapie familiale, pour une psychothérapie intégrative des traumas complexes.

Vous pourrez accéder à une partie de la liste de mes formations sur le site de l'institut français d'EMDR, l'IFEMDR, dans l'annuaire des professionnels 
https://www.ifemdr.fr/annuaire-emdr/
mais aussi sur le site de l'institut belge Integrativa et luxembourgeois Resilience Institut. 

Je me suis formée récemment à la Somatic Experiencing avec Michel Schittecatte, une méthode de résolution du trauma humaniste axée ressources, dans l'ici et maintenant, créant les conditions du changement et activant les processus d'autoguérison naturels de chacun, et actuellement au NARM, le modèle Neuro-Affectif Relationnel, se concentrant sur les compétences et les capacités de résilience de chacun et se basant sur la théorie de l'attachement, les dernières découvertes neurologiques sur l'expérience somatique, les théories psychodynamique et cognitive,  et la pleine conscience, pour guérir les traumatismes du développement.

EN SAVOIR PLUS

Nos petits plus

Psychothérapeute
formée à l'EMDR


Témoignages de patients

Témoignage avec accord du patient :


« Je me suis rendu compte que la recherche de sécurité et de reconnaissance qui s’est construite pendant l’enfance où j’en ai manquées, m’a fait accepter l’inacceptable à l’âge adulte. Enfant j’étais coincé, je n’avais pas le choix que de subir, j’étais dépendant de mes parents affectivement et matériellement. Si je perdais le lien je mourais. Aujourd’hui j’ai compris que je ne suis plus dans le même contexte, je ne suis plus cet enfant qui n’a pas le choix, je suis cet adulte avec toutes ses compétences d’adulte, qui ne dépend plus de ses parents, de son partenaire, de son patron. Je peux dire non, stop ou que je n’ai pas envie sans risque pour ma vie. La prise de conscience que je n’allais pas m’effondrer face à une potentielle séparation, que j’avais les capacités pour faire face à cette éventuelle situation m’a redonné confiance en moi et en la relation. Je me sens plus libre de faire mes choix, plus connecté à mes émotions et donc à mes envies, je sais ce qui me fait plaisir aujourd’hui et j’ai retrouvé mon identité. Elle était là au fond mais ensevelie par tous mes mécanismes de défense qui me protégeaient construits pendant l’enfance pour faire face aux situations adverses. Je me suis servi de l’intellectualisation, la rationalisation pour comprendre ce qui m’arrivait et tenter de garder un semblant de sensation de contrôle. Comme je ne pouvais pas être moi-même, au risque de souffrir, je n’ai eu pas d’autres choix également que de me soumettre à mon entourage. J’ai appris à ne plus écouter mes besoins, mes limites très tôt, à me couper de mes émotions qui n’ont jamais été prises en compte et qui m’ont longtemps envahi. Aujourd’hui je n’ai plus peur d’être moi-même.

Au niveau relationnel je m’isolais, ainsi je me protégeais et je protégeais les autres.

En pensant que c’était ma faute aussi, ainsi je gardais espoir qu’en changeant quelque chose chez moi j’aurais le pouvoir de changer quelque chose chez l’autre et faire évoluer la relation.

Je pensais aussi qu’en travaillant beaucoup, je serais libre après. Je l’ai appris très tôt, cela m’a permis de survivre en me disant qu’après ces années d’école et d’études, j’aurais un travail et je pourrais prendre mon indépendance. J’ai cru alors toute ma vie que c’était normal d’endurer, qu’il fallait alors se cramponner lorsque c’était difficile, que la liberté et le bonheur ça se méritait et au prix de nombreux efforts. Jamais je ne me suis dit que ça pouvait être simple, que je pouvais choisir les personnes faisant partie de mon entourage, celles avec qui je me sentais bien. Je m’obstinais avec des personnes qui ne me correspondaient pas en pensant que c’était normal de souffrir. Mais la liberté me faisait peur aussi ; partir, me désengager, vivre pour moi, suivre mes envies et me sentir léger, c’était l’inconnu et l’inconnu me faisait peur. En thérapie EMDR j’ai pu travailler cette peur de l’inconnu et du changement et j’ai pu lever ce blocage qui m’empêchait à un moment de poursuivre mon travail sur les situations difficiles traumatiques que j’ai vécues enfant pour m’en libérer.

 

Toutes les stratégies d’adaptation que j’ai utilisées, utiles et efficaces quand j’étais enfant, pour garder le lien aux parents dont je dépendais ou pour m’aider à supporter la situation sans perdre trop espoir, m’ont progressivement handicapé au quotidien, m’ont épuisé émotionnellement, dans ma vie privée comme dans ma vie professionnelle, au point de ne plus savoir qui j’étais et avec qui je pouvais me sentir en sécurité.

Je les accepte aujourd’hui, je les reconnais et je peux les remercier. Je peux même me pardonner de ne pas avoir été qui j’aurais voulu être.

Aujourd’hui je ne me sens plus seul car j’ai pris conscience que je n’étais pas seul et que j’étais aimable, apprécié par mon entourage et j’ai appris à leur demander de l’aide si j’en avais besoin.

J’étais en mode survie jusque là, en maintenant mes traumas le plus loin possible et en vivant avec mes mécanismes de défense. Je continuais à vivre dans l’insécurité au travail avec de nombreuses humiliations, comme dans mon couple et dans mes relations sociales teintées de méfiance. Je vivais dans l’hyper vigilance, l’angoisse, la peur qu’il arrive toujours quelque chose entretenue par ces situations du présent, et qui est née dans l’enfance.

Maintenant je suis passé au mode vie, dans une reconnexion avec moi-même, les autres et l’environnement, qui ne sont plus mes ennemis mais mes amis. J’ai changé de travail en me réorientant professionnellement mais pas de partenaire. Je peux désormais m’affirmer et être moi sans peur. J’ai réorienté l’énergie dépensée pour survivre vers la vie grâce à ma psychothérapie. Avec ma thérapeute, nous avons travaillé sur le passé mais aussi sur mes capacités à gérer de nombreuses situations dans le présent comme faire face aux remarques, en développant mes ressources et en apprenant des techniques pour réguler mes émotions, ce qui a renforcé ma confiance en moi, aux autres, en la vie et mon sentiment de sécurité interne. La cerise sur le gâteau est qu’en travaillant sur mes schémas de fonctionnement, je stoppe également la transmission de ces schémas à mes enfants. Ce travail m’a vraiment été bénéfique, je le recommande à tous. »



Poème suite à une psychothérapie avec accord du patient :


Je suis là.



Je voulais me cacher dans une forêt sombre,
Et là dans ses futaies, ne plus être du nombre,
Que l'on m'oublie partout, fuir trop de jugements,
Me protéger de tout, même du soleil levant.


Au loin tout un vacarme, stérile et insistant,
Un monde au bord des larmes, des chiens montrant les dents.
Des libertés au nues, vies dans l'indignité,
Des enfants dans les rues, Mozart abandonnés.

De l'eau, du chaud, du froid, un horizon Marine.


Puis j'ai levé la tête, senti le souffle du vent,
La nature qui s'entête, granit et goéland.
Et vu des femmes en grand, des hommes pas si petits,
Têtes hautes, serrant les rangs, sur Schubert et Bowie.


Au milieu de cette danse, j'ai fait un premier pas,
Puis bougé en cadence et agité mes bras.
Au milieu de la transe, j'ai reçu un éclat,
Et comme une évidence j'ai pensé : je suis là.

 

 

Toul, 15 janvier 2024